Notes de lecture sur « Le testament du Roc », de Denis Marquet

C’est un roman qui m’a réconcilié avec mes racines chrétiennes. Je vois beaucoup de lien entre les paroles de Jésus et les Yoga-Sutras, grâce à la mise en mot très inspirée de Denis Marquet.

Quelques extraits :

Dialogue entre Pierre et le narrateur :

« 

  • Je comprends que ce monde est un songe, mais pourquoi Yeshua nous appelle t-il à le réparer plutôt qu’à nous en éveiller ?
  • Il est dit dans les écritures que Dieu a crée l’homme à son image. Il nous a crée créateurs. Mais nous avons voulu produire sans lui et c’est ainsi que nous enfantons des monstres. Réparer ce mauvais rêve, c’est créer de nouveau dans l’unité de Dieu.
  • Et poursuivre le rêve ?
  • L’homme ne peut pas ne pas créer. Mais s’il se coupe de sa source, ses créations ne sont pas réelles. Nous créons en dormant. Yeshoua nous appelle à devenir des créateurs éveillés. » p.318

« 

  • Qu’est-ce qu’aimer ?
  • Ce qui te manque et t’a toujours manqué. Derrière ce que tu crois être, ce mur que tes pensées ont construit, il y a ce manque. Et c’est lui le chemin.
  • Comment le manque serait-il un chemin ?
  • C’est celui du cœur. « p.162

« L’ennemi est une grâce. Dieu te l’envoie pour que tes yeux s’ouvrent. Car le frère que tu n’aimes pas, tu ne le vois pas ; si tu le voyais en vérité, tu l’aimerais. » « Si ses actes n’expriment pas sa vérité, tu dois apprendre à voir plus loin que ses actes ». P186

« Ce monde est le lieu où vous expérimentez les conséquences d’avoir voulu vous rêver séparés. Vous vous croyez loin de Dieu, votre source de vie ; vous vous imaginez coupés les uns des autres, exilés de l’amour et soumis à la mort. De ce cauchemar, en vérité, il est juste de souffrir. Car la souffrance est le travail obscur de la mémoire, par elle monte de vos profondeurs la nostalgie de qui vous êtes en vérité, des enfants de Dieu, crées à son image et à sa ressemblance. Mais vous refusez de souffrir. Dans le chaos de vos entrailles, vous visez, au contraire, un profit personnel de la séparation ; ainsi êtes vous tentés de mentir, de tromper, de voler… Si du moins la clarté de votre âme vous défend de tirer jouissance de la désunion, vous vous raidissez pour ne pas en pâtir : alors vous jugez et condamnez votre frère, finissant par le haïr pour vous croire innocent de ce qui vous divise… Ainsi créez vous un monde où règne toujours davantage le séparateur. » p.273

« 

  • Que devons nous faire alors ?
  • « La volonté de Dieu n’est pas que son enfant souffre. Mais vous avez crée un rêve de mort et la douleur est le commencement du réveil. Cessez de vouloir régner sur vos sensations ! Accueillez tout ce qu’il est vous est donné d’éprouver, vos joies avec le temps qui les estompe, aussi bien que vos peines qui passent et s’en iront. Ouvrez au souffle divin chaque ressenti de votre chaire vivante, inspirez le souffle saint dans chaque bouffée d’air, offrez vous tout entier à la vie de Dieu. »
  • Comment pouvons nous faire cela ?
  • « Vous ne pouvez pas le faire, mais vous pouvez arrêter ce qui en vous empêche que cela soit. » « Tu ne veilles que pour te méfier, et tu sommeilles dès que la peur s’en va. Nourrissant ton monde de tout ce que tu redoutes en toi-même, tu te crois en danger, avec ton effroi croît le besoin de te protéger. Et les murs s’épaississent. Le Souffle de Dieu, alors, ne doit il pas te faire tempête pour les abattre et te toucher ? » p.273

« Ce monde où règne la mort et la division, nous le rêvons tous ensemble. Qui veut s’éveiller seul nourrit l’illusion d’être séparé, c’est cette illusion qui produit le cauchemar. » p.318 

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